Quel est le quotidien d’une personne souffrant de boulimie ?

Le comportement d’une personne boulimique peut être comparé à celui d’un drogué. Si la journée peut se passer relativement bien, en fin de journée, lorsque les restrictions ont tenu toute la journée, une personne boulimique va craquer et faire une ou plusieurs crises se maintenant sans cesse dans un rythme autodestructeur. Les troubles alimentaires passent souvent pour de la gourmandise. La plupart du temps, l’entourage ne se rend absolument pas compte que la personne boulimique souffre en silence et ment à longueur de temps. L’isolement et la solitude sont difficiles à vivre pour une personne boulimique. Elle préfère se taire, refuser de sortir par peur d’être jugée. Les troubles alimentaires maintiennent la personne dans ses calories, sa balance, ses peurs et sa souffrance.

En sortant du travail, une personne boulimique va passer dans un supermarché pour acheter de quoi faire une crise en rentrant à la maison. Chips, gâteaux, chocolat, bonbons… sont déposés sur le tapis à la caisse. La personne boulimique ressent déjà la honte à ce moment précis car elle a peur du jugement de la caissière ou des personnes derrière elle attendant leur tour. Comme un drogué allant voir son dealer pour acheter sa dose, une personne boulimique, même si elle a parfaitement conscience du cercle vicieux au quotidien, ne pourra pas s’empêcher d’acheter encore et encore des aliments gras, sucrés ou salés, pour faire une crise. La personne est comme en mode automatique, complètement dissociée de son corps, jusqu’à la caisse. Sur le chemin du retour, la personne boulimique va se sentir envahie de honte mais il est déjà trop tard puisque les aliments de la honte sont dans son sac. 

Une fois rentrée chez elle, la personne souffrant de boulimie va sortir tous ses achats de son sac et les étaler devant elle. Souvent seule chez elle car personne ne doit la voir ou la déranger pendant sa crise, elle va préparer rapidement de quoi faire sa crise et s’installer devant la télévision ou Youtube. Dès la première bouchée, la crise va commencer sans possibilité de s’arrêter. Manger est le moyen le plus rapide pour ne plus penser à rien, ne plus souffrir. Il suffit de ressentir de l’ennui ou une contrariété après une mauvaise journée pour que la crise s’enclenche. Les aliments fonctionnent alors comme une anesthésie et la personne va se remplir encore et encore. Ne connaissant plus depuis longtemps la satiété, la personne ne va s’arrêter de manger que lorsqu’il sera trop tard, quand le mal de ventre arrivera comme si ce signal douloureux permettait de ressentir enfin quelque chose ! Et c’est le début du cauchemar au niveau physique jusqu’à se tordre de douleur. La personne se dira systématiquement que c’est la dernière fois qu’elle fait une crise, que ça fait trop mal.. jusqu’à la prochaine crise de boulimie.

Une personne boulimique va s’assurer de tout ranger, jeter les emballages comme pour effacer les traces de son délit. La seule alternative est ensuite d’aller vomir le plus rapidement possible pour ne pas garder la nourriture en soi puis de se laver les dents pour effacer également toute trace de vomissements.

Le regard dans le miroir pour une personne souffrant de boulimie est insoutenable. Dégoût et honte ne vont plus la quitter. La personne va s’insulter encore et encore en s’invectivant à coups de : « je suis nulle », « je n’arrive pas à me retenir », « je serai toujours grosse et moche », « je ne guérirai jamais de mes TCA »… Tous ces propos rageurs envers soi-même fonctionne comme une petite voix diabolique qui tourne en boucle.

Une fois couchée dans son lit, le ventre tendu de douleurs, la gorge en feu d’avoir vomi, la bouche sèche, déshydratée, les yeux gonflés d’avoir pleuré… la personne souffrant de boulimie se promet de ne plus jamais recommencer et de contrôler à l’avenir son alimentation ! Ce cercle vicieux est d’une violence inouïe.

Plus la personne souffre de troubles alimentaires et plus elle se dit que c’est lorsqu’elle atteindra son objectif en termes de perte de poids qu’elle arrêtera d’avoir des crises. Et chaque jour, la personne continue à être dans la restriction en comptant ses calories pour mieux « se lâcher » pour faire ses crises.

Le sentiment de honte et de solitude ne cesse de grandir car la personne est prisonnière de son cercle vicieux en reproduisant parfois chaque jour le même scénario, ne sachant plus quoi faire pour s’en sortir.

SI vous mangez de manière compulsive, c’est parce que l’espace d’un instant, vous revivez la même émotion vécue dans le passé traumatique et vous perdez le contrôle car dans le passé, le seul moyen de supporter ce traumatisme a été de manger, manger vos émotions.

Grâce à l’hypnose, je vous aide à vous reconnecter à vos sensations émotionnelles et corporelles et sortir de la boulimie. Les troubles alimentaires existent et perdurent pour exprimer des blessures profondes réactivées sans cesse.

Manger ses émotions c’est finalement réactiver un flashback d’une histoire douloureuse qui se répète et la seule réponse à cette émotion négative est de manger de manière compulsive.

L’hypnose permet de remettre du plaisir dans sa vie en se faisant du bien autrement qu’en mangeant, de s’aimer à nouveau quel que soit le poids de départ. 

Vous n’êtes pas seul(e) et la boulimie n’est pas une fatalité, il est possible grâce à l’hypnose de s’en sortir et de retrouver une vie épanouie en faisant la paix avec la nourriture en la replaçant à sa juste place et aimer à nouveau votre corps.

Imaginez votre vie demain sans TCA. Je peux vous aider à sortir enfin de vos TCA 

Sortir du circuit infernal des troubles alimentaires demande d’adopter de nouveaux comportements, de vous éloigner de vos pensées négatives et de vos peurs pour aller vers ce que vous vous interdisez depuis longtemps :