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Les TCA ont gâché plus de la moitié de ma vie : pendant presque 30 ans, j’ai souffert de boulimie non vomitive. En privé, je ne faisais que rarement des repas normaux ; j’allais au supermarché acheter quelques aliments, toujours les mêmes (des bonbons, du fromage, des biscuits, …) et je m’empressais de rentrer chez moi pour les engloutir avec une urgence maladive, avachie devant la télé, jusqu’à la douleur physique et mentale qui s’ensuit et que vous connaissez trop bien si vous souffrez de cette pathologie. Car oui, il s’agit bien d’une véritable pathologie et pas juste de grignotages occasionnels que l’on peut cesser avec un peu de volonté, contrairement aux idées reçues (d’ailleurs, globalement, la boulimie ne fait pas peur et n’inquiète pas ; elle peut dégoûter parfois ou susciter des remarques du type « l’été arrive, tu vas voir, tu vas manger plus de salades » !), mais elle ne déclenche pas d’empathie bienveillante.
“J’avais bien identifié les facteurs aggravants ainsi que les traumatismes qui avaient conduit mon cerveau à mettre en place cette stratégie de « protection » paradoxalement si destructrice mais une fois le cercle vicieux enclenché, rien ne pouvait l’arrêter.”
Les crises s’enchaînaient, je prenais du poids, je détestais l’image que je voyais et que je renvoyais, surtout aux gens que j’aime. Je me haïssais. J’aurais aimé être invisible tant j’avais honte de moi et en même temps, j’en voulais à tous ceux qui ne comprennent pas les TCA et qui ne soupçonnent pas la violence de la souffrance psychologique qu’ils engendrent. Au plus fort des TCA, je pesais 93 kilos pour 1m63, je portais du 46, le moindre effort me fatiguait et je souffrais de nombreux symptômes physiques allant des douleurs articulaires à la rétention d’eau en passant par des crises de cruralgie de plusieurs mois qui m’avaient même menée aux urgences. Mon corps était à bout, et il y a deux ans, après des mois d’épuisement inexpliqué, on m’a diagnostiqué une stéatose hépatique non-alcoolique (NASH), fort heureusement encore dans sa phase réversible car à long terme, cette maladie peut évoluer en cirrhose…
Aujourd’hui, je suis guérie : oui, je choisis volontairement ce terme. Par le passé, j’ai fait le yoyo, j’ai ponctuellement perdu du poids à force de restrictions, parfois j’allais un peu mieux psychologiquement et/ou physiquement, mais je n’avais rien résolu et je me sentais en sursis ; je comptais les jours ou les mois sans crise comme on compte les mois d’abstinence.
Désormais, je suis heureuse, je savoure la vie, je souris, je marche la tête haute. Ma vie a changé. Je fais de la place pour les choses que j’aime, je m’entoure de positif, et je m’occupe de moi. Mon entourage me complimente sur ma transformation physique et psychologique. Je fais beaucoup d’activité physique, par choix et pour le plaisir, et non plus comme ponctuellement par la passé par obligation, punition ou compensation. Je vais à la salle de sport où mes progrès me rendent fière, je marche, je fais du vélo, et cela m’apporte un bien-être physique et mental que je ne soupçonnais pas.
Je ne fais aucun régime. J’ai adopté une alimentation de type méditerranéen et je mange en pleine conscience. Je ne m’interdis rien et je ne m’impose rien, en revanche j’ai banni les produits ultra-transformés. Je n’avais jamais mangé de manière aussi variée et savoureuse ! Je fais à mon corps le cadeau de produits de qualité, choisis avec soin. Je m’éclate à chercher des recettes et à tester de nouveaux aliments ou ingrédients : il y a une telle variété, une telle richesse !
Je m’habille en 38/40 et je me suis définitivement débarrassée des vêtements moches achetés par dépit. Je me suis aménagé un dressing, je peux faire les boutiques, faire les soldes, et c’est une vraie joie ! Je m’habille comme je veux, je m’amuse à composer des looks qui me ressemblent, j’aime l’image que me renvoie le miroir, j’aime me voir en photo car ce que je vois, c’est enfin moi.
Et sur le plan de la santé ?
Outre la disparition de tous les inconforts et symptômes liés au surpoids, mes marqueurs de mauvais cholestérol, de glycémie et autres triglycérides ont chuté, et ma stéatose n’est plus là ! C’est incroyable : à l’échographie, mon foie est normal !
Stress, anxiété, troubles du sommeil, hypersensibilité, dépendances, arrêt tabac, phobies, perte de poids,
troubles du comportement alimentaire
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